À l’ombre des portiques - 5e élément constitutif: Pavaglione, Banchi et Piazza Maggiore
Actualisé le 06 février 2025 de Bologna Welcome
Le portique du Pavaglione est un lieu de
rencontre entre histoire, culture et vie urbaine, où chaque pas nous propulse
dans une autre époque.
Le nom du portique du Pavaglione est tiré de l’ancien terme « pavillon » , qui désignait le marché des cocons de soie qui, depuis le XVIe siècle, se déroulait au même endroit. Cependant, il n’a pris l’aspect actuel qu’entre 1565 et 1568, lorsque la façade scénographique du Palazzo dei Banchi a été réalisée dans le but de cacher les ruelles du marché à l’arrière et de donner à la Piazza Maggiore un aspect plus élégant et harmonieux.
D’un point de vue architectural, en effet, le
portique du Pavaglione est un magnifique exemple du classicisme bolognais. Ses arcades larges et raffinées, soutenues
par des colonnes en pierre, se dressent au-dessus du sol en pierre rouge de
Vérone, qui révèle à un œil averti de nombreuses coquilles fossiles et de
grands ammonites de forme circulaire.
Au cours du XIXe siècle, ensuite, celui du Pavaglione – avec ses 139 mètres de longueur qui s’étendent le long de la via dell’Archiginnasio, reliant la Piazza Maggiore à la Piazza Galvani - est devenu un élégant portique du shopping, traversée par un va-et-vient constant des membres de la haute société parmi tant d’autres qui fréquentaient les boutiques à la dernière mode.
Encore de nos jours, le portique du Pavaglione
mène à certains des édifices les plus importants de la ville, tels que le Palazzo dell’Archiginnasio, l’ancien siège de l’Université de Bologne, et le Musée Archéologique.
Ce portique est un lieu de rencontre animé, parfait pour se promener sous ses
larges arcades, flâner entre les vitrines et prendre une pause café, au beau
milieu de l’atmosphère culturelle de la ville.
«À l'ombre des portiques» est la rubrique qui explore les douze éléments constitutifs des portiques de Bologne, reconnus comme Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 2021. Une rubrique qui, en plus d’offrir des informations sur l’histoire et l’architecture, raconte également le quotidien de ceux qui travaillent, transitent et vivent sous ces portiques chaque jour.